Arise a échangé avec les administrations impliquées dans la création d’entreprises au Congo pour en comprendre les modalités et les points bloquants.
Rendre davantage fluides les procédures de création d’entreprises. L’objectif de l’amorce de la série d’échanges entre Arise, l’entité chargée de développer les zone économiques spéciales du Congo, et les administrations impliquées dans le processus de création. C’est la matinée de ce mercredi 19 juillet 2023 à la chambre de commerce de Pointe-Noire. Déjà à pied d’œuvre, Arise veut être sûre de mener une opération de charme auprès des investisseurs qui soit en ligne avec les promesses de diligence faites. A ce jour, elle a pu engranger six signatures de contrats d’une valeur cumulée de 120 millions de dollars, avec une prévision de 2300 emplois, a annoncé Corinne Ketchen Nkeng, responsable marketing d’Arise.
Agence congolaise pour la création des entreprises, Caisse nationale de sécurité sociale, Institut de la statistique, greffe du tribunal de commerce, Agence pour la planification , la promotion et le développement des zones économiques spéciales, notaires … Les acteurs ont fait le point des avancées et relevé quelques difficultés du processus. Au nombre d’elles figure l’exclusivité des signatures accordée aux directions générales presque toutes basées à Brazzaville. Ce qui peut induire des retards nuisibles au respect des délais. Pour certaines administrations, la question des ressources financières qui conditionnent le déploiement optimal des hommes ainsi que l’entretien des équipements reste un facteur limitatif de l’efficacité recherchée.
Journée de la création
Le principe d’une rencontre régulière pour aplanir les difficultés a été acté. Comme la perspective de la tenue d’une journée dédiée à la création d’entreprise, suggérée par Sylvestre Didier Mavouenzela, président de la chambre consulaire de Pointe-Noire. Une chambre chargée d’entreprendre un lobbying sur quelques problématiques identifiées.
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